L’alcool et la perte de poids : pourquoi ça ne fonctionne pas ensemble

Un verre de vin au souper, une bière avec les amis, un cocktail en terrasse… ça semble anodin. Pourtant, quand on cherche à perdre du poids, l’alcool peut devenir un frein majeur — et souvent sous-estimé.

Voici 6 façons dont l’alcool impacte votre système et ralentit vos progrès

Des calories qui s’accumulent vite
L’alcool contient 7 calories par gramme, presque autant que la graisse (9 cal/g) et plus que les glucides ou les protéines (4 cal/g). Un verre de vin (150 ml) tourne autour de 120 calories, une bière régulière autour de 150, et certains cocktails dépassent 300 calories. Contrairement à un repas équilibré, ces calories n’apportent pas de protéines, fibres ou vitamines : elles sont “vides” et ne contribuent pas à la satiété.

Un métabolisme ralenti pour la perte de gras
Le corps considère l’alcool comme une substance toxique à éliminer immédiatement. Lorsqu’on en consomme, il interrompt la combustion des graisses et des glucides pour se concentrer sur son métabolisme. Résultat : pendant ce temps, les calories des repas (et surtout des grignotages de fin de soirée) ont plus de chances d’être stockées sous forme de graisse.

Un impact sur le sommeil et la récupération
L’alcool peut donner l’impression d’aider à s’endormir, mais il perturbe le sommeil profond et réduit la durée de la phase REM, essentielle pour la récupération physique et mentale. Un mauvais sommeil se traduit par plus de fatigue, moins de motivation pour bouger, et souvent une augmentation de l’appétit (la privation de sommeil influence les hormones de la faim comme la ghréline et la leptine).

Effets sur l’humeur et la discipline
En tant que dépresseur du système nerveux central, l’alcool peut accentuer les baisses d’énergie, le manque d’entrain et parfois même l’anxiété ou la tristesse. Pour certaines personnes, cela entraîne un cercle vicieux : moins envie de s’entraîner, plus de choix alimentaires impulsifs, et difficulté à reprendre les bonnes habitudes.

Déshydratation et baisse de performance
L’alcool agit comme un diurétique, augmentant la perte d’eau et de minéraux essentiels (sodium, potassium, magnésium). Une déshydratation même légère peut réduire la performance musculaire, ralentir la récupération, et provoquer des maux de tête ou de la fatigue.

L’effet “snacking” et surplus caché
Il ne faut pas oublier que l’alcool ouvre souvent l’appétit et diminue la capacité à faire des choix réfléchis. Une soirée peut facilement se terminer avec une pizza, des chips ou un dessert calorique… ce qui ajoute un surplus bien au-delà des verres consommés.

En résumé
L’alcool ne nuit pas seulement par ses calories. Il agit sur plusieurs fronts : il ralentit la combustion des graisses, perturbe le sommeil, influence l’humeur et l’énergie, déshydrate, et favorise les excès alimentaires. Si votre objectif est de perdre du poids et de maximiser votre vitalité, réduire ou éliminer l’alcool est l’un des moyens les plus simples et efficaces pour voir des résultats plus rapides et durables.